![]() Le Maniak-Trail de Klagenfurt est la 6è épreuve inscrite au challenge européen des ultra-marathon et la seule en Autriche. Après plus de 9h de route et plus de 850km, les eaux turquoises du Worthersee illuminent l’horizon au petit matin. Klagenfurt, ville de 100.000 habitants se situe près de la frontière de la Slovénie. ![]() Mario et Verena de l’équipe organisatrice, nous accueillent les bras ouverts. Après quelques mots échangés, le travail nous attend. Notre stand publicitaire est rapidement monté en bordure de l’eau dans le restaurant mis à disposition des organisateurs. Dans le local ou sont remis les dossards. ![]() La plupart des dossards sont retirés la veille de la course, entre 12h et 20h. Un impressionnant village des marques s’installe petit à petit. Tout pour le trail : vêtements, chaussures, accessoires, nutrition … Dès les premiers arrivants les échanges se succèdent. Le film promotionnel fait un grand effet auprès des athlètes, quelques uns portent la veste sans-manches vert fluo « Trail du Petit-Ballon ». Notre promotion est effectuée par les quelques athlètes ayant participé à notre épreuve. Une expression positive se lit sur les visages, les discussions s’engagent…. Toute l’après-midi. Les répétitions de mots se succèdent : « schnee…, Wind…, am Gipfel… den T-Shirt…. Sehr tolles Lauf…» Un magnifique coucher de soleil sur le lac vient clore cette belle journée ![]() Le samedi matin, les 400 participants du 57km prennent le départ à 8h, dans l’allée à fleur d’eau. Sous une forte musique encourageante, un défilement interminable de coureurs s’élançant vers les premières collines qui entourent la ville. Vers 9h30 les 200 participants du 30 kms prennent le bus pour Velden à l’opposé du lac soit à près de 25km de l’arrivée. Un genou douloureux m’a fait renoncer au départ du 30 km initialement prévu. Je prendrai donc le départ du 15km. Deux bus conduisent les 150 concurrents à Maria Wörth , point de départ du 15km. ![]() ![]() Les premiers kilomètres sont difficiles, montées et descentes raides se succèdent… Très rapidement le peloton s’étire et moi avec... Peu à peu les sentiers sinueux remplacent les chemins. A chaque instant, les panoramas sur le lac s’enchainent. Au 6è kilomètre, je lâche prise dans un sentier ou plutôt un enchevêtrement grossier de racines d’épicéas. Rochers, pierriers, racines… se partagent un environnement forestier très dense. La fatigue gagne rapidement les organismes. Les concurrents des autres courses sont rejoints. ![]() De superbes paysages s’enchainent. Parti trop rapidement, ayant aucune connaissance du terrain, une chaleur automnale me fatigue peu à peu. Au 10è kilomètre, le tracé au bord de l’eau, contourne un lac de montagne, rétroviseur naturel des hêtres et des sapins qui l’entourent… Le second ravitaillement est le bienvenue. J’approvisionne ma gourde en eau tout en mâchant les barres de céréales proposées. Pas moyen de courir, il faut sauter de racines en racines, de pierres en pierres, notre allure est ralentie. Une vision paradisiaque de ce lac en contrebas me fait progresser. Souvent je profite de la vue offerte, ce qui me fait trébucher. Pas de chutes heureusement… ![]() De hautes fougères viennent nous caresser les jambes. Mais bientôt une descente vertigineuse dans les rochers nous guide vers les faubourgs de la ville. Au loin les arbres centenaires de « l’Europapark » et sa verte pelouse accueillent les participants. Une dernière boucle le long de la berge, le portique d’arrivée sur la scène me réconforte, car les derniers kilomètres ont été menés rapidement pour me replacer au classement final. ![]() Une 28è place me surprend. Un accueil chaleureux, un public enthousiaste, un ravitaillement copieux, une dernière baignade dans une eau à 21°C, comblent toutes mes espérances. C’est avec regret que je quitte les rives du lac et mes amis organisateurs. ![]() Nous nous retrouverons à Schwäbisch-Gmüt fin octobre pour la dernière epreuve de cette année du challenge européen ![]() Après une bonne nuit de sommeil dans une pension familiale, et un gourmand petit-déjeuner, introduisent la journée du dimanche pour notre retour dans notre région. Un retour ou nous attend la finale du championnat d’Europe de Basket. Dommage nous n’étions qu’à 60 km de la capitale slovène… ![]() Christophe ACKER CCA ROUFFACH |
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